Verger de l'Estuaire
Annie BOUX
Bio | Champignon | Confiture | Kiwi | Marron | pâte de fruits | Noisette | Noix | Pêches | prune | Fraise | framboise
Annie Boux fait rimer verger avec forêt !
Initialement formée à l’architecture, Annie Boux a créé le Verger de l’Estuaire en 1990 sur la commune de Saint-Bonnet-sur-Gironde, en Charente Maritime. Situé à la limite de la Gironde et à quelques pas de l’estuaire, le verger tient son nom de cette proximité avantageuse. Annie travaille sa terre dans une approche biologique depuis le début de son activité, sa production a obtenu officiellement la certification Label Bio en 2014. Aujourd’hui, elle est assistée par son apprentie. Étudiante au CFA du Petit Chadignac, à Saintes, Willow est en reconversion professionnelle, après avoir été professeure d’Anglais et diplômée d’une Licence en Arts plastiques.
Le Verger de l’Estuaire s’étend sur 40 ha, dont 15 ha en plantation et le reste en forêt cultivée. A l’origine, le verger comptait uniquement des châtaigniers. Aujourd’hui, la liste des essences d’arbres est longue et éclectique ! Aux châtaigniers se sont ajoutés les noisetiers, les noyers, les cerisiers, les abricotiers, les pruniers, les mirabelliers, les pêchers, mais on y trouve encore des nectarines, des kiwis, des kiwaïs, des framboises, des grenades, des coings, des fraises, des groseilles, des baies de goji, des coquerets du Pérou, et d’autres encore. “Tous les ans, on plante quelque chose, et pour certains arbres il faut s’y prendre tôt.”, nous informe Annie. Un châtaignier, par exemple, nécessite 10 ans de croissance avant que l’on puisse obtenir une première récolte. Et la production ne s’arrête pas aux végétaux, car la forêt couvre également une belle production de champignons sauvages, parmi lesquels : des cèpes, des chanterelles, ou encore des pieds de mouton. Les produits du Verger de l’Estuaire sont accessibles dans le magasin des producteurs. Au Verger, on conçoit enfin des produits transformés tels que les confitures, les pâtes de fruits ou les gelées.
Pour découvrir de plus près l’activité du Verger de l’Estuaire et s’éduquer à l’agriculture, il est possible de s’y rendre en wwoofing. Contre le gîte, le couvert et la découverte de la région, on travaille à la ferme le matin. Et pour celles et ceux qui voudraient s’installer pour de bon, le Verger de l’Estuaire cherche un repreneur (ou une, ou des)… (à bon entendeur !)